Chez Monsieur en Bourgogne, on aime se faire plaisir… C’est donc avec la toute nouvelle Mercedes Benz Classe E, véritable institution de la marque à l’étoile, que nous avons choisi de traverser notre belle Saône-et-Loire. Et quand le guide du jour est Édouard Mion, le directeur des deux concessions Étoile 71, le voyage n’en est que plus réjouissant.
Ce qui est bien avec Édouard Mion, c’est qu’il ne fait jamais les choses à moitié. Quand il vous promet de vous consacrer du temps, il le fait. Avec cet homme, on peut balayer tous les clichés : une élégance très british, une rigueur allemande mais aussi un enthousiasme presque latin. Surtout quand on le lance sur « sa » Saône-et-Loire. « C’est le plus beau département de la région. Trente-cinq ans que j’habite ici, et je suis toujours émerveillé, au fil des quatre saisons. Mais l’automne est évidemment particulier, notamment quand on remonte la côte avec ses vignobles et ses couleurs si caractéristiques. » Et quand on la traverse en Mercedes c’est encore mieux. « Pour aujourd’hui, je me suis dit que la nouvelle Classe E serait idéale. C’est l’une des icônes de la marque. Mon père possédait son ancêtre, une Classe 200, dans les années 1970. Cela a marqué mon enfance. On retrouve dans cette automobile toute l’élégance et les valeurs de Mercedes Benz. Quand vous pensez que huit clients sur dix de la Classe E achètent le modèle suivant… » Un chiffre parlant, en effet.
Nous voici en partance de la concession de Mâcon en direction de celle de Chalon-sur-Saône. Par les chemins de traverse, vous vous en doutez, et nous montons sur les hauteurs afin de rejoindre Tournus. « J’ai réservé chez l’un de nos plus gros coups de cœur de ces dernières années. » Une destination qui présage le meilleur quand on connaît l’impressionnante offre gastronomique de la ville qui, avec seulement 6 000 âmes, compte pourtant pas moins de quatre tables étoilées !
« L’hôtel des Sept Fontaines, à Tournus, est l’endroit idéal pour les bourguignons qui veulent s’évader sans trop s’éloigner. »
Et on peut dire que la promesse est à la hauteur. Nous voici aux Sept Fontaines… Un ancien cloître du XVI e siècle réhabilité et transformé en un vaste complexe hôtelier de 39 chambres. Un grand projet inauguré en janvier 2020 qui en met plein la vue dès son arrivée. Accueil détendu et souriant de Jean-Christophe Charlet, le directeur de l’établissement, qui nous en dit plus : « C’est Christian Badey, un enfant du pays, qui est tombé amoureux de ce site patrimonial. Il aura fallu plus de deux ans de travaux pour transformer cette imposante bâtisse de caractère en un hôtel quatre étoiles, pensé comme un véritable resort. Ici l’objectif est que nos clients vivent une expérience à part, comme dans une bulle, hors du temps ».
Ville étape pour les automobilistes qui prennent la direction du sud de la France, ce type d’établissement permet à Tournus de devenir aussi un lieu de destination. Tout a été fait dans cet objectif. Un spa, aménagé dans une extension neuve de l’hôtel qui offre, sur 460 mètres carrés, toute une gamme de prestations dont une piscine intérieure chauffée. Trente-neuf chambres, dont quatre suites. Le restaurant, doté de deux salons privatifs, met en avant une cuisine bistronomique signée Stéphane Grégoire, qui a notamment travaillé chez Paul Bocuse. Alors que la brasserie de 50 couverts est une alternative pour un déjeuner plus rapide. « On n’oubliera pas la cave, pièce maîtresse de l’établissement, qui permet de déguster quelques-uns des plus grands crus de Bourgogne, grâce à un système ingénieux de distributeurs automatiques de verres de vin », rappelle Édouard Mion, qui ne perd décidément pas le nord… Il se félicite par ailleurs que « Tournus soit à mi-chemin de [ses] concessions de Chalon et de Mâcon. Idéal pour organiser des événements ». « Nous avons accompagné l’inauguration de cet établissement magique en exposant nos plus beaux modèles, notamment électriques, car l’hôtel dispose de chargeurs sur son parking extérieur et dans son garage. Les Sept Fontaines disposent aussi de deux salles de séminaire. La chapelle et la cour d’honneur, privatisables, peuvent accueillir également des événements », ajoute Julien Afonso, le dynamique chef des ventes d’Étoile 71, qui nous a rejoints pour déjeuner. On sait vivre chez Mercedes Benz… On ne saurait donc que trop conseiller ce resort à tous les Bourguignons qui veulent s’évader sans trop s’éloigner de chez eux – c’est dans l’air du temps. Un resort qui propose par ailleurs certainement le meilleur rapport qualité-prix de la région. Mais reprenons la route avec Édouard Mion, qui en profite pour vanter les mérites de la Mercedes Classe E. Il faut dire que le confort est royal et la finition tirée à quatre épingles. « Et quel plaisir de conduite ! Rien ne remplace les vertus d’une grande berline pour voler les kilomètres, que ce soit sur autoroute ou sur petites routes. L’Automobile Magazine écrivait en décembre 2020 : “Si la voiture parfaite n’existe pas, la Classe E s’en approche. Elle est sans contexte la référence de sa catégorie”. » Tout est dit. Les belles routes sinueuses que nous empruntons pendant notre périple nous permettent de valider ce jugement, jusqu’à notre arrivée au domaine Masse, à Barisey. Nous sommes sur les hauteurs de la Côte chalonnaise. Les paysages sont somptueux. Fabrice Masse, le maître des lieux, nous rejoint en trottinette électrique. Qui a dit que c’était un outil de bobos des villes ?
“Si la voiture parfaite n’existe pas, la Classe E s’en approche. Elle est sans contexte la référence de sa catégorie”.
Étape œnologique chez Fabrice Masse
Fabrice Masse a pris la suite de son père il y a 20 ans déjà. « C’est lui qui m’ a transmis la passion du vin et de la vigne, et je tiens à faire ce que mon père et mon grand-père avaient fait avant lui : transmettre le savoir-faire familial. » Ce qui ne l’empêche pas d’apporter sa patte. Avec l’aide de son oncle Roland, ancien régisseur et œnologue du domaine des Hospices de Beaune, Fabrice a développé une dynamique activité de négoce. Avec 18 hectares en propre en givrys, mercureys premier cru, montagny premier cru, rullys…, toutes les appellations de la Côte chalonnaise tant en rouge qu’en blanc. Des vins sur le fruit et élégants. « Faciles à boire. Des vins pas trop tanniques, facile d’accès. En fait des vins que j’aime », s’amuse Fabrice. Édouard, toujours aussi hédoniste – surtout quand on parle de bons vins – se montre curieux sur la méthode et la philosophie de Patrice Masse, qu’on lui a présentées comme vertueuses. « Nos vignes sont conduites dans le respect de l’environnement, en lutte raisonnée, elles restent donc enherbées durant l’hiver, de fin septembre à fin mars. Aucun apport d’engrais, on limite la vigueur de la vigne en la “stressant”. Une taille courte et un ébourgeonnage rigoureux pour réguler naturellement les rendements. Quant aux sols, ils sont travaillés par griffage, un labourage de surface, plusieurs fois dans l’année. » Pointu, le garçon. Avec Jonas, notre photographe, nous acquiesçons avec le regard profond de ceux qui ont compris… ou pas. Nous avons surtout apprécié la dégustation… On a de la chance, c’est Édouard qui conduit.
34, D909 à Saint-Loup-de-Varennes – 03 85 99 15 30
5, impasse de la Madone à Sancé – 03 85 21 96 96
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