Avant de défiler pour les plus grandes marques et de tourner dans des séries françaises bien connues, le comédien Jonathan Paul Caillat a fait ses études et ses armes en Bourgogne où il fut étudiant au lycée Hippolyte-Fontaine et à la CCI, effectua son service militaire, travailla dans le commerce, défila sporadiquement pour s’amuser et monta sur les planches au théâtre du Rameau d’or. Le voilà mannequin et pilote d’un jour pour Monsieur en Bourgogne sur le mythique circuit Dijon-Prenois.
En débarquant à Paris, Jonathan Paul Caillat enchaîne les petits boulots. Jusqu’au jour où il passe le test photo 13×19 noir et blanc classique de l’époque et le présente à une agence de pub. La carrière du beau gosse démarre. Jonathan Paul enquille avec le casting pour Island détectives, se présente à des agences de mannequinat, débute dans l’une des plus prestigieuses d’entre elles (Next Model Management), pose pour Vogue, s’affiche pour des noms qui claquent – Façonnable, IKKS, Brunello Cucinelli, le Bourguignon Bayard et puis des cosmétiques comme Vichy ou Nivea… Une carrière internationale se profile avec ses premiers défilés pour Ungaro et Lacoste. De grands artistes de l’objectif le repèrent : Bruno Aveillan, Mikael Jansson, Phil Poynter, Ferrater Studio (la pub pour le parfum Esencia de Loewe), Eugenio Recuenco… « En épousant une carrière de mannequin après avoir débuté une carrière d’acteur, avec ma gueule un peu à part, j’avais le cul entre deux chaises. Une gueule d’acteur pour être mannequin, mais trop mannequin pour être comédien de long métrage. J’ai joué dans pas mal de séries françaises [ndlr : Les Mystères de l’amour, Cinq Sœurs, Sous le soleil, Plus belle la vie, et surtout Section de recherche et Baie Ouest], avant d’arrêter pour rechercher d’autres formats. » Bonne nouvelle, aujourd’hui, confirme son agent, c’est l’inverse : le cinéma propose des rôles de mecs de 45 ans incarnant une esthétique masculine, façon Gaspard Ulliel, Guillaume Canet ou Vincent Cassel. Un type de comédien qui ne court pas les plateaux. « Malgré mon âge, je suis sur un renouveau de carrière. » « L’homme d’aujourd’hui revêt toutes les apparences. Au temps de Gabin et de Ventura, il était macho, dur, le romantisme était réservé à la littérature. Nous ne sommes plus dans ces clichés bourrus. » La sociologie a décliné la masculinité sous toutes les coutures de la métrosexualité. « Il n’existe plus un homme en particulier, il existe des hommes. » Qui s’engagent perso comme Jonathan Paul à bras-le-corps dans des causes comme la lutte contre le sida, la maladie de Lyme ou l’association For the future, accompagnant les enfants dans la nécessité.
Les standards esthétiques ont changé, le look accompagne nos traits et la psychologie métamorphose n’importe quelle identité physique. « Pour se sentir bien dans ses baskets, il faut accepter d’être unique, accepter le charme et les compétences que l’on a tous. L’homme n’est pas homme parce qu’il répond à des critères normatifs. On peut être beau par le charme de l’intelligence ou du savoir-faire. Au Japon, tonnelier ou verrier sont des métiers nobles. EN France, on commence à reconnaître la valeur de l’artisanat. La vie est faite de tout et de tout le monde. » Il faut croire aux rencontres, et signer avec nos différences : « Je suis habité par de nombreux complexes, ce sont les autres qui m’ont choisi. »
TENUES DE ROUTE
Par une belle journée d’automne, notre photographe Jonas Jacquel est parti à la découverte du mythique circuit de Dijon-Prenois avec le modèle international Jonathan Paul Caillat et le plus bourguignon des Mahorais, Chadadi Moussa. Un cadre magique mettant à l’honneur les collections hiver 2020-2021 de Nature d’homme sélectionnées avec soin par l’hédoniste Frédéric Lesueur. Enjoy !
Merci à nos partenaires
Frédéric Lesueur – Nature d’homme – 42, rue Amiral Roussin à Dijon
Chantal Clerc – Bijouterie Gautheron – 61, rue de la Liberté à Dijon
Éric David et Grégory Karas – Optique Krys Quetigny – Galerie Grand Quetigny
Vog Coiffure – 6, place Grangier à Dijon
BMW Motorrad Savy Dijon pour l’iconique BMW R18 first edition
Sans oublier Cyrille de Crépy pour nous avoir confié cette magnifique Caterham