Yves Chevillon s’installe au volant du nouveau e-2008. Essai concluant : le délégué régional d’EDF est emballé par la version électrique du SUV compact de la marque au lion.
Yves Chevillon parcourt chaque année 40 000 à 50 000 kilomètres. Normal. Quand on est délégué régional d’EDF, on sillonne la Bourgogne-Franche-Comté à longueur de temps. Mais dommage pour lui, il n’aime pas conduire, de son propre aveu. « Rien n’est plus dangereux, pour soi comme pour les autres, que de prendre le volant. » Pour ce conducteur particulièrement prudent, la sécurité est donc une priorité, mais elle l’est aussi pour tous les constructeurs, dont la différence se fera sur le confort de conduite. « Plus la voiture est confortable, plus on est efficace et moins on est fatigué. Donc plus la route est sûre. » CQFD. Quand nous lui avons proposé d’essayer le e-2008 de Peugeot, lui qui roule habituellement avec autre marque française n’a pas hésité longtemps. Premier coup d’œil ? « C’est une très belle auto. Si vous me l’offrez, je vous dirai merci ! » Yves Chevillon apprécie la ligne de ce SUV compact, sa belle finition – un mot en passant sur l’élégante sellerie en alcantara gris avec ses surpiqûres vertes et bleues –, son confort intérieur, y compris pour les passagers. La version électrique de ce 2008 ne souffre pas d’une moindre habitabilité puisque les batteries se sont nichées sous le plancher. Première impression comme pilote lors de ce court essai en milieu urbain ? « La conduite est très agréable, le véhicule est souple, facile à manœuvrer. » Il faut dire que notre homme a passé le permis de conduire au service militaire, au volant d’un lourd Berliet… mais ça c’était avant. « J’ai apprécié la capacité d’accélération de la voiture. On entend dire parfois que l’électrique ne permet pas une conduite énergique, c’est faux. Mais bien sûr, tout l’intérêt consiste à accélérer et à freiner doucement et à bien décélérer pour recharger la batterie tout en roulant. » Mission accomplie : à l’issue de notre balade, notre chauffeur avait réussi à garder le même niveau d’autonomie qu’au départ. Sur le papier, le constructeur annonce une autonomie de 320 kilomètres, idéale pour des trajets régionaux comme les pratique monsieur le délégué régional. « On conduit différemment un véhicule électrique. On anticipe davantage le freinage ce qui permet de récupérer de l’énergie, donc on se trouve dans un tout autre état d’esprit qu’avec une voiture thermique. On est moins stressé. » Convaincu par le 2008 électrique, donc ? « Cette voiture est un excellent ambassadeur des véhicules électriques en pleine croissance, assure Yves Chevillon. Elle ne peut que convenir à un représentant du groupe EDF, qui ambitionne d’être le leader de la mobilité électrique dès 2022 dans 4 pays européens (France, Belgique, Italie, Royaume-Uni) pour la fourniture d’électricité et l’exploitation de bornes de recharge. » On ne sera pas surpris que son prochain modèle personnel roule sur batteries.
« Ce 2008 est un excellent ambassadeur des véhicules électriques en pleine croissance. »
Yves Chevillon
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