Après 13 ans de « nomadisme » entre Bourgogne et région parisienne, Laurent Berry reprend les rênes de la galerie marchande de Quetigny. Un lieu qu’il connaît bien et affectionne, lui qui en a été le directeur entre 2004 et 2009, notamment lors des travaux d’extension.
« J’ai toujours habité ici. » La galerie Grand Quetigny, Laurent Berry la connaît comme sa poche : « Je suis arrivé en 2004 et suis reparti à Paris en 2009. » C’est donc lui qui était aux commandes lors des travaux d’extension inaugurés fin 2005. Fort de cette expérience, le directeur est appelé par le groupe pour gérer l’agrandissement de Claye-Souilly (77) puis, en 2015, se retrouve à la tête de Belle Épine, à Thais (94). Un géant de 220 boutiques. « Des projets professionnels très positifs, on m’a confié des missions. » Mais l’attachement pour la Bourgogne est trop fort : « Ma famille habite ici, Dijon est une belle ville, bien située géographiquement, et la région présente un terroir intéressant. Je faisais les aller-retours une fois par semaine. Une vie de nomade ! » Aussi, lorsqu’en mars dernier, le poste se libère, le père de famille n’hésite pas un instant. « J’ai des enfants qui sont encore en bas âge – un garçon de 10 ans et une fille 8 ans. C’était le bon moment pour revenir. Je pourrai les accompagner pendant cette période clé, charnière, qu’est l’entrée au collège. »
« Une clientèle toujours présente, fidèle et familiale »
Laurent Berry retrouve un lieu « à taille humaine, plus intimiste, qui n’a pas les défauts d’un grand centre commercial : pas de perte de temps, moins de monde, on se gare facilement (2 800 places de parking)… Soixante-huit boutiques, c’est un bon compromis ». Un centre qui, en son absence, « a été très bien géré, il a évolué en bien ». Des commerçants qu’il connaît pour la plupart : « On avait travaillé ensemble pendant six ans avec beaucoup de plaisir. C’est un petit peu Retour vers le futur mais c’est bien. » Et une clientèle « toujours présente, fidèle et familiale », qui vient principalement du croissant nord-est de l’agglomération dijonnaise mais aussi de Genlis, Auxonne, Gray ou encore Dole.
« Sérénité. C’est le mot qui me vient à l’esprit quand je suis ici. »

Directeur du
centre commercial
Grand Quetigny
La galerie Grand Quetigny doit son attractivité « à l’hypermarché, qui est une locomotive, mais aussi aux belles enseignes qui s’y sont installées » : H&M et Camaïeu (prêt-à-porter), Sephora (cosmétiques), Cleor (bijouterie), Coincasa (ameublement et décoration) ou encore Intersport, qui s’est agrandi cette année… Si la fréquentation n’a rien à envier aux plus grands (près de quatre millions de visiteurs par an), la crise sanitaire a rebattu les cartes des habitudes de consommation avec le développement éclair des commandes sur internet et des livraisons à domicile. Retrouver les performances de 2019 : un défi à relever pour le directeur, qui aborde le problème « avec sérénité ». « C’est le mot qui me vient à l’esprit quand je suis ici. Les gens qui travaillent n’ont pas le stress parisien, sont moins pressés : lors des rendez-vous on note une différence de comportement ». Un nomade définitivement sédentarisé ? Pas vraiment : « Au-delà de Quetigny, je gère le centre commercial Les Passages Pasteur, au centre-ville de Besançon, ainsi qu’un centre à Mulhouse. Je me déplace toujours, mais il y a moins de bouchons. »
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