Présente dans 15 villes dans le monde, l’enseigne Mama Shelter a enfin ouvert à Dijon en juillet dernier ! Un nouveau lieu de vie haut en couleurs, dont l’arrivée était sans doute l’événement le plus attendu après l’inauguration de la tour Eiffel en 1889 – et on pèse nos mots. Plus qu’un hôtel-restaurant, le Mama promet une expérience hors du temps. Petit tour du propriétaire tout en élégance, avec les nouvelles collections d’une autre institution dijonnaise : Nature d’homme.
S’implanter à Dijon, capitale de la région Bourgogne-Franche-Comté, cela relevait presque de l’évidence pour la famille Trigano qui, après Londres, Paris, Rome, Prague ou Lisbonne, a vite reconnu la richesse du patrimoine gastronomique, culturel et architectural de la cité ducale. « Le Mama aime découvrir et s’établir dans des villes à taille humaine où il fait bon vivre. Nous défendons l’idée de la douceur de vivre et du mieux vivre ensemble, ainsi que des valeurs fortes d’hospitalité bienveillante et d’accueil chaleureux. C’est pour cela que nous recherchons avant tout des lieux riches d’un vrai patrimoine à visiter et proposant de vivre de belles expériences, affirme l’épicurien Serge Trigano, fondateur de Mama Shelter avec ses fils. Le XXe siècle fut marqué par le tourisme des plages, le XXIe siècle sera celui des villes. En tant que touriste ou homme d’affaires, on vient au Mama pour ressentir les palpitations de celles-ci. » Qu’il paraît loin le temps où se trouvait ici la caisse d’assurance maladie. Niché à la croisée des chemins, entre la cathédrale Saint-Bénigne et la célèbre place Darcy, le Mama a cette façon bien à lui de sublimer l’existant. Fresques de l’artiste Beniloys, céramique dorée du Parisien Arnold du Bazar d’Alger, sérigraphies des illustrateurs de l’Atelier Bingo, et toile de jouy de la graphiste Juliette Seban… Voilà un combo plus que réussi.
A Dijon, fais comme les dijonnais
Il est indéniable que Dijon connaît actuellement un essor remarquable dans le domaine de l’hôtellerie, avec l’ouverture de cinq nouveaux établissements cette année. Alors que des touristes du monde entier affluent pour découvrir les charmes de la région et de la ville, Mama Shelter se démarque en étant conçu en priorité pour ses habitants. « Mama est un concept de vie, ce n’est pas un hôtel, c’est un lieu où les locaux viennent, et c’est précisément cette ambiance qui attire les voyageurs », explique Cédric Gobillard, directeur général de la marque. Adaptation parfaite de l’adage : « À Rome, fais comme les Romains », chez Mama, fais comme les Dijonnais. Une ligne de conduite qui est parfaitement retranscrite dans les codes et dans les moindres détails de l’établissement. « Chaque Mama doit être contextualisé dans sa ville d’implantation, affirme Benjamin El Doghaïli, architecte à la tête du studio de création de Mama Shelter. À Dijon, il y a beaucoup de folklore et de traditions, c’est une ville inspirante. L’une des pièces majeures des lieux est le lustre qui surplombe le restaurant, au-dessus du bar : il est réalisé avec des tuiles vernissées, conçues par la Faïencerie de Charolles, entreprise locale, rappelant les mêmes tuiles que celles de la cathédrale Saint-Bénigne ou des Hospices de Beaune. » Un design reconnaissable entre mille – où le kitch devient ravissant –, qui se décline localement avec des petites attentions, des clins d’œil qui donnent aux Dijonnais le sentiment d’être à la maison et aux voyageurs cette sensation de dépaysement tant espérée. Comprenons-nous bien, Mama Shelter Dijon est une véritable promenade en Bourgogne, entre vignes et clochers.
Prendre le temps de prendre le temps
Ce nouvel établissement de la famille Mama est le fruit de la rencontre entre la famille Trigano et la famille Jaquier. « Avec ce nouveau projet, nous avons l’ambition de développer l’art de recevoir, la convivialité, l’envie d’apporter de la gentillesse, de la bienveillance et du bonheur dans nos établissements, sans se prendre au sérieux, annonce Patrick Jacquier, directeur du groupe Hôtels Bourgogne Qualité. Plus qu’un abri, nous espérons offrir de l’émotion à nos hôtes. » Cette aventure Mama Shelter avait commencé en réalité en 2008 avec l’ouverture d’un premier établissement, à Paris. Serge Trigano, visage du concept – il fut aussi le cofondateur du Club Med – bouscule, depuis, les codes de l’hôtellerie-restauration. Prenez une touche de glamour new wave, un style urbain chic et ajoutez un soupçon de folie, et vous obtenez un lieu sans nul autre pareil. À Dijon, la devise de Philippe le Hardi, « Moult me tarde ! » est respectée, traduisant l’urgence de prendre le temps de vivre. La promesse d’une belle parenthèse, festive et colorée.
Bien dormir, bien manger
Du haut de ses cinq étages, le Mama propose 120 chambres et suites, de taille S à XXL. Qu’elles soient sous les combles ou surplombant le restaurant, en mode bow-window ou hublot, l’invitation au plaisir reste le leitmotiv. Baignées de lumière naturelle généreuse, elles arborent des couleurs douces conviant au voyage ; voyage toujours au cœur de la région d’ailleurs, avec des moquettes en noir et blanc qui témoignent du vallonnement du vignoble, ou encore avec le cannage des têtes de lit dont les motifs et couleurs reprennent les toits vernissés. Aucun détail n’a été négligé. Pour Mama, douceur et tranquillité s’associent aussi à jouissance et frivolité. Le bureau de la chambre propose par exemple aux plus joueurs un plateau mobile en forme d’échiquier. Marque de fabrique du Mama : les abat-jour pour le moins insolites. En masques de super-héros, d’animaux ou de personnages de la pop-culture, ils rappellent aux visiteurs qu’il ne faut pas se prendre au sérieux. Authenticité et amusement, voilà l’esprit Mama Shelter. Films gratuits, mini fridge, grandes douches ou pour certaines baignoires, produits de beauté organiques et français, tout est réuni pour un bien-être unique en son genre.
Dans son décor insolite, le restaurant invite à une pause en toutes circonstances : du petit-déjeuner au dîner, en passant par une pause-café ou cocktail. Ici, on propose une cuisine locale et savoureuse, servie sur des tables majestueuses, propices aux retrouvailles animées. Qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il vente, les petits plats fait maison sont à déguster en intérieur, comme dans l’espace véranda. Pour les plus rêveurs, le restaurant de 202 places est même prolongé par un patio végétalisé doté d’un carrousel lumineux. Finger food ou cocktails signature Mama, l’allégresse est de mise. Parfait dans son ambivalence, le Mama s’aborde comme un lieu calme en journée, mais envahi par un public hétéroclite de Dijonnais et de touristes dans une ambiance festive à l’heure du soleil couchant. Laisser frémir ses papilles tout en faisant vibrer son corps, Mama Shelter aime les combos gagnants et propose des DJ sets les jeudis, vendredis et samedis soir, ainsi que des lives musicaux les dimanches soir. Et comme chaque journée est unique, le petit-déjeuner est servi tous les matins sous la forme d’un buffet qui évolue selon les saisons et les spécialités du chef. Un format brunch à volonté est spécifiquement proposé le dimanche, de quoi commencer la journée de bon pied et prendre la vie du bon côté, le côté « Mama ».
L’effet Mama
Mama Shelter est festif et impertinent. Vous a-t-on parlé du CinéMama ? L’établissement quatre étoiles propose un cinéma privé de 28 places avec une programmation globale, et la possibilité de privatiser la salle juste pour vous, pour visionner le film de votre choix. Pour les plus audacieux qui veulent pousser la chansonnette ou se stariser le temps d’un instant, deux salles de karaoké et de blind-test ont été imaginées dans une ambiance lunaire. Jeux d’arcade, flippers, baby-foot et même terrain de pétanque : toutes les raisons sont bonnes pour ne pas se prendre au sérieux. Bon, pour les plus rigoureux, quatre salles d’atelier de 17 à 98 mètres carrés, avec une capacité d’accueil de 10 à 98 personnes, sont mises à disposition. Séminaire, atelier dégustation de vin, enterrement de vie de jeune fille ou de garçon, anniversaire, réunions plus ou moins formelles : Mama s’adapte à tous les besoins. Et c’est pour ça qu’on l’aime déjà !
Remerciements
Merci à nos deux modèles, Jean-Piredy Paul, deuxième ligne du Stade Dijonnais, et Verena, manager d’Azora Maison de tatouage et organisatrice du Festival Black Novena.
Merci à la boutique Nature d’Homme (42 rue Amiral Roussin à Dijon) pour cette magnifique collection automne-hiver.
Merci aux équipes du Mama Shelter Dijon de nous avoir permis de réaliser ce magnifique shooting.
8 rue Docteur Maret à Dijon – tél. 03 80 60 06 60 – dijon@mamashelter.fr