Pour présenter le nouveau Lotus Eletre, Daniel Bassora, le fondateur de DB Autosport, évoque « l’ADN du sport automobile combiné à l’électrique ». Et c’est un ancien champion de France de course de côte qui parle !
« Lotus a anticipé le virage électrique. » — Daniel Bassora, gérant de la concession DB Autosport.
Sa notoriété n’est plus à démontrer : depuis 75 ans, Lotus excelle dans le design et l’ingénierie sportive. « Un mythe des sports ménaniques. On a tous en tête les images d’Ayrton Senna au volant de sa Formule 1 noir et or dans les années 80 », se souvient Daniel Bassora. Une nostalgie qui n’a rien d’antinomique avec le fait que Lotus a désormais les quatre roues bien ancrées dans notre décennie. Basse, compacte, ultra-légère : voilà comment on s’imagine généralement une Lotus depuis la fin du siècle dernier, avec le succès de l’Elise comme de son dérivé Exige, les modèles les plus emblématiques dans l’histoire moderne de la marque fondée par le génial Colin Chapman. Mais la marque réussit sa mue électrique et, en complément de ses sportives poids plumes, Lotus arrive à créer l’événement avec une l’arrivée d’un « hyper SUV » : le Lotus Eletre (prononcez « életra », qui signifie « électricité » en finnois). En positionnant Lotus sur le segment des SUV, devenu incontournable pour toutes les marques de prestige d’Alpine à Rolls-Royce en passant par Aston Martin, Ferrari, Porsche, Lamborghini, Maserati ou Bentley, Lotus n’a pas fait qu’accepter le virage de l’électrique : elle l’a anticipé en assumant que la totalité de sa gamme sera électrifiée d’ici à 2030.
Choc électrique
Une fois passé le choc de la découverte – avec 5,10 mètres de longueur, l’objet est en effet spectaculaire et impressionnant –, on se surprend à le juger élégant et à retrouver la fibre sportive chère à Lotus. Dans l’immense habitacle, au-delà d’une qualité de finition de haute volée, on note immédiatement la présence de nombreux écrans tactiles haute définition très intuitifs. « Affichage tête haute en réalité augmentée, console centrale avec un plateau de rangement et de charge sans fil, écran tactile oled dernier cri avec une interface de 15,1 pouces, et système audio de la célèbre marque britannique KEF. » La marque s’attache à concevoir de l’excellence tant dans son design et sa technique que dans ses fonctionnalités. Mais passons à la réalité de la route. Les aficionados de la marque seront là aussi rassurés. Le poids de la bête se fait complètement oublier. Il faut dire qu’elle est équipée d’une motorisation allant de 603 jusqu’à 905 chevaux ! « Les ingénieurs ont fait un travail exceptionnel« , se réjouit Daniel Bassora. Ce dernier nous parle alors, avec sa passion habituelle, des vertus des « canaux aérodynamiques qui limitent la traînée et produisent de l’appui ». Ou quand les vertus des sports mécaniques sont appliquées à une voiture de route. Premier SUV, premier modèle électrique, premier modèle à transmission intégrale, premier modèle cinq portes : l’Electre redéfinit les codes de Lotus… Et fait trembler bon nombre de ses concurrents. En effet, en débutant à moins de 100 000 euros, le rapport prix-prestations semble imbattable au sein des marques de prestige. Et Lotus est bien présent, ici chez nous, à Chenôve… Tentant non ?
Lotus Dijon – 53 rue de Longvic à Chenôve – dbauto.fr/marque/lotus/