La puissance d’une région repose en grande partie sur sa force de communication. En Bourgogne Franche-Comté, depuis plus de dix ans, le Cerclecom, association des professionnels de la communication, du marketing et des médias, fait rayonner le territoire.
La com, à quoi ça sert ? À cette question, il fallait que les professionnels de la chose apportent une réponse. Ainsi naquit le Cerclecom, fondée par Fabrice Roy, présidée par lui puis par Olivier Mouchiquel et aujourd’hui par Arthur Deballon. Former les adhérents, entrer, le temps d’une soirée, dans des lieux habituellement fermés, donner des idées nouvelles aux communicants, ouvrir aux étudiants du secteur des portes parfois fermées… Voilà ce qui fait l’ADN du Cerclecom.
Depuis 10+1 ans, l’association fédère dans la douceur les communicants de Bourgogne. Dans la douceur car, « loin des réseaux d’affaires qui promettent de maximiser son chiffre d’affaires, les adhérents viennent d’abord y chercher des échanges constructifs avec leurs confrères, les acteurs économiques qui ont besoin de com et, plus largement, avec toutes celles et tous ceux qui, par leur culture, leurs analyses, leur regard sur le monde, peuvent éclairer leur pratique professionnelle, explique Arthur Deballon, président du Cerclecom et par ailleurs dirigeant des sociétés AVS Communication et Axo Agencement basées à Dijon).
S’ils peuvent faire des affaires ou recruter, tant mieux, mais l’objectif premier n’est pas là. » Sa mission, le Cerclecom s’en acquitte avec succès depuis 2010 puisqu’il fédère actuellement 155 professionnels et qu’il a organisé pas moins de 150 événements. Après sa création, portée par Fabrice Roy, deux présidents se sont succédé à la tête du conseil d’administration – Olivier Mouchiquel et Arthur Deballon – et portent la flamme d’une association qui a trouvé sa place dans le paysage économique régional mais aussi national puisqu’elle est en lien avec les associations de communicants qui existent dans les autres régions françaises.

Fabrice Roy, fondateur du Cerclecom, ancien président, directeur associé de l’agence de communication tempsRéel à Dijon.
« Le Cerclecom est devenu ce qu’il était ! »
« L’idée du Cerclecom n’est pas née sur un coin de table à Dijon – et les tables étaient pourtant déjà très alléchantes il y a dix ans dans la capitale des ducs, désormais capitale mondiale du vin. L’idée du Cerclecom a procédé d’une volonté, forte et réfléchie, de combler un manque pour la communication sur notre territoire. Créer le réseau des professionnels de la communication, rassemblant tous les métiers et tous les secteurs d’activité, et contribuer au rayonnement de nos structures fières de leur ancrage.
Un soir, à l’agence tempsRéel, avec Marylène [ndlr : Munnier], Thomas [Barbier], Clémentine [Duclert], Sylvain [Camos], Chrystelle [Vauris], Fabian [Forni] et Marie-Hélène [Juillard], nous avons posé les bases du Cerclecom avant de transpirer dans l’écriture de ses statuts. Créativité et rigueur déjà à l’œuvre. Une phrase de Stephan Zweig dit que : “Toute une vie qui ne se voue pas à un but déterminé est une erreur”. C’est cela, pour moi, la force du Cerclecom : avoir réussi, d’un président à l’autre, à faire vivre ce réseau, en le faisant bien sûr grandir, en gardant aussi ses fondamentaux, si bien que le Cerclecom est devenu ce qu’il était ! »
Olivier Mouchiquel, ancien président, administrateur du Cerclecom, référent culture, sport et société.
« Communiquer, c’est partager le paysage »
« “Pour les Grecs, le héros était celui qui avait su s’écouter, se choisir au sein du monde et accepter l’épreuve de tout être humain : celle de ne jamais se trahir.” Ainsi parle Andrea Marcolongo dans son essai La Part du héros, consacré à Jason, à Médée et à la Toison d’Or. Alors un graphiste écoutera sa main, une experte marketing ses datas, un chargé de communication ses clients, une créatrice de contenus son inspiration. Et tous les montreront au monde.
Communiquer, c’est partager le paysage, économique ou non, que nous aimons. Des Trophées de la com décernés à La Vapeur, une conférence sur la propriété intellectuelle avec maître Sylvain Champloix, une mensuelle sur le mécénat de l’exploration extrême au festival international des Écrans de l’aventure, les coulisses des urgences du CHU : rien ne sera jamais plus puissant que le soft power de la culture, du sport et des valeurs d’une société. Communiquer, même dans l’ombre, c’est vaincre sans combattre. »
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