Interro surprise pour le Cerclecom : trois questions sur le passé, le présent et le futur de l’association des professionnels de la communication de Bourgogne- Franche-Comté.
Arthur Deballon et Patrice Bouillot, respectivement président et vice-président du club, brossent le tableau de la rentrée des classes.
Monsieur en Bourgogne. Si on fait une petite rétrospective, c’est une année record qui vient de s’écouler pour le Cerclecom…
Patrice Bouillot. En effet, nous avons passé la barre des 200 adhérents cette année, nous sommes 215 pour être exact [ndlr : début septembre]. Notre objectif n’est pas de faire du nombre, mais cela prouve que le Cerclecom répond à un besoin des professionnels de la communication, qui souhaitent d’une part se retrouver pour partager un moment convivial, d’autre part parler de choses plus sérieuses et échanger sur des problématiques communes. Ils ont aussi besoin de rencontrer des experts, de suivre des formations, d’où notre offre de matinales et de mensuelles.
« La vocation qui est la nôtre : formation, représentation, valorisation des métiers de la communication. » — Patrice Bouillot, vice-président du Cerclecom
La rentrée est plutôt active pour le Cerclecom. On se retrouve aujourd’hui pour l’apéro de rentrée à Dijon Bourgogne Events. Pourquoi ce lieu ?
Arthur Deballon. On cherche toujours des lieux qui peuvent être utiles aux professionnels, ou des lieux plus intimistes et insolites qui contribuent à l’image de la région. Notre apéro de rentrée chez Dijon Bourgogne Events est un symbole. La festive d’été que nous avons organisée à l’aérodrome de Darois en est un autre. C’est aussi important pour nous de montrer qu’il se passe des choses en Bourgogne- Franche-Comté. Nous avons d’ailleurs participé pour la première fois cette année à l’opération nationale Agence ouvertes, qui consiste à ouvrir nos portes pendant une journée au grand public et surtout au public étudiant. Cela nous permet de rappeler que ce sont des filières qui recrutent.
Patrice Bouillot. Nous évoquions les deux volets de la vocation du Cerclecom – le fait de se retrouver autour d’un moment convivial mais aussi d’échanger sur des sujets sérieux. Il y a aussi un troisième volet dans notre mission, c’est de représenter et de valoriser tous les métiers et les entreprises de la communication dans notre région. Il y a une vieille habitude dans cette France jacobine de penser que les pros ne se trouvent qu’à Paris. Eh bien nous, nous souhaitons montrer que toutes les compétences existent dans notre région.
Dernière année de présidence pour vous, Arthur Deballon. Comment imaginez-vous l’avenir du Cerclecom ?
Arthur Deballon. Nous arrivons au terme du mandat de deux ans de l’équipe actuelle. Le renouvellement du conseil d’administration aura lieu le 25 janvier prochain. Nous allons entrer dans une phase électorale, avec des élus actuels qui se représenteront, et puis un appel à candidatures puisqu’une partie de l’équipe sortante ne se représentera pas. Ceux qui partent, dont je suis, resteront toujours très attachés au Cerclecom, mais il faut aussi laisser la place à des idées nouvelles.
Patrice Bouillot. Il n’y aura pas de révolution par rapport à ce que nous avons vécu ces dernières années. Nous allons poursuivre les missions que nous nous sommes données : formation, représentation, valorisation des métiers de la communication, réseautage. Mais il faut peut-être, par exemple, imaginer de nouveaux types de rendez-vous, un développement territorial ou une autre implication des professionnels…
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