Un concert de jazz, un chef cuisinier et un vigneron : en voilà un triptyque qui s’accorde à merveille. Du 2 au 4 septembre, venez découvrir la première édition du festival Dijon Jazz et Saveurs à la Cité Internationale de la Gastronomie et du Vin de Dijon. Nicolas Fourgeux, coordinateur artistique du Dijonnais sur l’herbe, association organisatrice de l’événement, nous en donne un avant-goût.
Monsieur en Bourgogne. Le festival Dijon Jazz et Saveurs, qu’est-ce que c’est ? Quelle est sa particularité ?
Nicolas Fourgeux. « C’est avant tout un festival de jazz avec une ligne éditoriale haut de gamme et populaire. Pour cette première édition, nous avons déjà un plateau international, avec des artistes de grande renommée. Le principe innovant de ces concerts est qu’on y mêle la gastronomie et les vins. Pendant trois jours, du 2 au 4 septembre, l’idée est d’avoir les trois disciplines au même niveau : le show culinaire démarre la soirée à 18h, il est retransmis sur écran géant, avec le cuisinier qui prépare deux créations, ainsi que le vigneron qui présente deux vins en accord mets-vins. Au même moment, des serveurs viendront directement servir les plats cuisinés sur scène. Une fois le show culinaire terminé, un concert de jazz d’une heure trente démarre pour continuer la soirée. »

Le lieu n’a pas été choisi au hasard. Pourquoi la Cité de la Gastronomie et du Vin de Dijon pour accueillir ce festival ?
N. F. « Cela fait maintenant quatre ans que nous travaillons sur le projet ; quatre ans que nous travaillons avec la ville de Dijon. Quand on a commencé à parler des trois disciplines : gastronomie, vins et jazz, le lieu nous a tout de suite paru comme une évidence. Cette année, le festival aura lieu dans la cour Eude III, entre la cave de la cité et la chapelle des climats. »
C’est à l’association Le Dijonnais sur l’Herbe que nous devons ce festival. Pouvez-vous nous en parler ?
N. F. « C’est une association qui a été créée en 2014. Elle a pour but de promouvoir la création et la diffusion de spectacles et de projets liés à la musique, notamment au jazz, et à tous les autres domaines artistiques susceptibles de s’y associer. On organise beaucoup d’événements comme le Swing Time qui se déroule à l’hôtel La Cloche. On fait aussi du conseil en programmation avec la ville de Châtillon-sur-Seine depuis 2014 ; un nouveau festival avec la ville de Saulieu ; la salle de spectacle l’Ecrin à Talant… Notre objectif est aussi de faire découvrir la musique à un public le plus large possible, cela peut aussi être pour les personnes en prison, en Ehpad, dans des établissements de travail sociaux… »
Pour vous, quelle est votre définition du jazz ? Qu’est-ce qui vous plait dans ce genre musical ?
N. F. « C’est vrai que le jazz a un peu cette image élitiste qui lui colle à la peau, mais c’est un peu une idée reçue. Dans les concerts, on se rend bien compte que le public est vieillissant, mais, au contraire, quand on joue pour les danseurs, on retrouve un public bien plus jeune. C’est aussi ça le jazz : un genre qui touche tous les publics. C’est d’ailleurs pour cela que nous faisons une soirée « Nouvelles Générations ». L’ambition de ce festival est de montrer que le jazz est un genre très diversifié et qui peut plaire à toutes les catégories d’âge. »
Que ce soit en cuisine, au verre et sur scène, on pourra retrouver des belles têtes d’affiche ?
N. F. « Nous avons la chance d’avoir des grands noms dans tous les domaines. En plus de cela, ce sont des personnes qui partagent de belles valeurs. Tous les chefs et les différents viticulteurs travaillent par exemple de manière éco-responsable. Le 2 septembre, ce sera une soirée « Blues de Cuba » avec Raphaël Lemonnier et La Trova Project. Il sera accompagné du chef Florian Portanier du restaurant l’AbenFant de Dijon et du Domaine Bouvier à Gevrey Chambertin avec Bernard Bouvier ; le 3 septembre, ce sera la fameuse soirée « Nouvelle Générations » avec le jeune collectif Zoot. Du côté des saveurs, on pourra déguster des plats signés Chern Hwei Gan, le chef du restaurant Parapluie à Dijon et Sylvain Pabion du Château de Marsanay ; enfin, le 4 septembre, Jean-Pierre Bertrand Boogie System viendra clore le festival. Un bouquet final avec des mets de Thomas Collomb, chef étoilé de la Rôtisserie du Chambertin et des nectars du domaine de Montmain avec Mathieu Piecourt. »
Pour réserver vos billets, rendez-vous sur le site Internet ledijonnais.com
