Propriétaire du magnifique Château de Saulon, Thierry Goux rêvait de revenir en Bourgogne. « J’y avais séjourné pendant mes études. L’opportunité s’est présentée en 2017 avec le rachat du château. Je suis heureux d’y célébrer désormais notre art de vivre. » Rencontre.
Après deux énormes tranches de travaux touchant hôtellerie, cuisine et restaurant, parc, forêt et orangerie, « nous avons tiré parti de la crise sanitaire pour compléter le chantier de rénovation : piscine, logement du personnel, complément d’embellissement du parc et de décoration. » Thierry Goux et son équipe ont mené un travail de titans pour faire du Château de Saulon un patrimoine historique de ressourcement, « une parenthèse enchantée pour les touristes étrangers ou bourguignons, et la clientèle de séminaire ». Attirer la clientèle régionale est l’un des grands enjeux. La beauté et le confort des lieux, les bâtiments rénovés, un parc et une forêt de 30 hectares, des salles pouvant accueillir de six à cent personnes et une orangerie jusqu’à 300 convives : les atouts sont incomparables.Thierry Goux insiste sur l’importance du bon accueil : « Nous sommes une maison de famille, une vieille famille française qui reçoit chez elle, avec élégance et décontraction ». La liste des activités mises à disposition est sans fin : billard, jeux pour enfants, parcours de santé, vélos, mobylettes et voitures anciennes pour découvrir le terroir…
Côté gastronomie, la cuisine est gourmande, généreuse, abordable, riche du jardin potager du château, adaptée à une clientèle professionnelle disposant de peu de temps. « Aux beaux jours, barbecue, snacking, pique-nique, en-cas agrémentent la carte. Celle des vins de Bourgogne s’ouvre aux terroirs du Beaujolais et d’Alsace en passant par le Jura, avec des vins de ma Provence natale et des vins nature dont la qualité ne cesse de s’élever. Quant aux cocktails, ils s’inspirent des plantes aromatiques de notre jardin. »Thierry Goux peaufine désormais les quelques services qui parachèveront la réalisation de ses rêves. « Vivre dans la nature, près des vieilles pierres, cultiver la gourmandise, les éclats de rire, la joie d’une maison peuplée de visiteurs qui nous font voyager à travers leur accent ou la plaque d’immatriculation de leur voiture. » Et faire courir son chien sans aucune contrainte.
Le chef, Thomas Brasleret
Après Chambéry, Thomas Brasleret s’expatrie à San Francisco, dans un restaurant franco-asiatique, pour y apprendre la cuisine fusion. Retour en France au restaurant La Cape : il s’associe, en devient propriétaire et conserve trois ans la prestigieuse étoile Michelin. Son plaisir : cuisiner le poisson et agrémenter ses plats de fruits pour l’apport d’acidité. Le Château de Saulon lui inspire une carte de pêche, de viandes locales et de produits de saison. Son plat favori ? Le prochain.
Le barman, Antoine
Derrière le comptoir, Antoine, inspiré et passionné, réalise les cocktails signés, pour le Château de Saulon, par un des grands de la mixologie, Élie Favreau – quatre ans au Fouquet’s, au Peninsula ou au Burgundy à Paris, puis responsable de bars à La Baule, à Megève et à Bordeaux.
67, route de Dijon – 21910 Saulon-la-Rue
03 80 79 25 25 – chateau-saulon.com
La vie de château pour tous : côté restaurant, menu de midi à 28 € ; côté hôtel, chambre à partir de 135 € pour deux. Offres séminaire et mariage.
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