Nous ne pouvions initier cette balade gourmande par un autre lieu. Quatre mois après son ouverture, François Deseille, adjoint au maire de Dijon, nous accueille, pour une première halte, au sein de la Cité internationale de la gastronomie et du vin. L’occasion de revenir avec lui sur le bilan de ces premiers mois, tout en profitant du cadre somptueux de ce haut-lieu dijonnais.

C’est à la chapelle des Climats que François Deseille, adjoint au maire de Dijon délégué aux finances et à la Cité internationale de la gastronomie et du vin, nous donne rendez-vous. « L’un de mes endroits préférés de la Cité », avoue-t-il. Et c’est vrai qu’en franchissant l’immense porte de ce magnifique édifice, on ne peut qu’être subjugué par l’atmosphère qui s’en dégage. Maquettes, projections, œuvre d’art, écrans géants… Le moderne côtoie l’ancien avec beaucoup d’élégance. On découvre alors l’une des quatre expositions de la Cité, qui nous en apprend plus sur la notion de terroir et de Climat. Sur l’un des murs, une phrase résume tout : « Les Romains ont planté, les moines ont façonné, les ducs ont décrété, les parlementaires ont distingué, les vignerons ont magnifié ». Voilà une belle façon de résumer l’objectif de ce haut-lieu dijonnais : rendre hommage à notre patrimoine culinaire et viticole. « Avec la Cité, l’idée est vraiment de mettre à l’honneur cet art de vivre à la française, cet art du bien manger et du bien boire qui est d’ailleurs si cher à notre belle région. »

Objectif 1 million

Pendant cette petite visite guidée des lieux – en passant par l’exposition « C’est pas du gâteau », qui invite à la découverte des spécificités de cette pâtisserie que le monde entier nous envie –, nous en profitons pour faire le bilan, quatre mois après son ouverture. « Au total, plus de 200 000 visiteurs sont venus entre le 9 mai et le 8 septembre. Un chiffre dont nous sommes fiers et qui englobe les visiteurs effectifs de la Cité et les spectateurs du cinéma Pathé Dijon. Dans le détail, c’est plus de 92 000 entrées recensées rien que pour le pôle culturel. » La Cité porte toujours l’ambition d’accueillir 1 million de visiteurs par an – la moitié dans ses expositions et ses boutiques, l’autre moitié dans son cinéma –, ce qui ferait d’elle l’aimant économique et touristique le plus puissant de Bourgogne-Franche-Comté.
Malgré ces chiffres encourageants, force est de constater une relative absence des Dijonnais eux-mêmes. « C’était l’été des touristes, nous souhaitons désormais l’automne des Dijonnais », explique simplement l’adjoint au maire. Pour l’occasion, un programme a été concocté pour permettre aux « locaux » de profiter d’une arrière-saison douce et propice (lire notre encadré). Un temps pour les Dijonnais et habitants de la métropole de découvrir ou de redécouvrir un lieu à leur mesure. « La Cité doit être celle de tous les Dijonnais et de toutes les Dijonnaises. Il faut voir cet endroit comme un grand quartier ou une petite ville dans la ville. Il se passe toujours quelque chose à la Cité. »
« Il faut voir la Cité comme un grand quartier ou une petite ville dans la ville. Il s’y passe toujours quelque chose. »
En finissant notre visite, arrivés dans le grand hall d’accueil vitré, nous faisons un petit détour par le 1204, le centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine (Ciap) de la ville de Dijon. Un lieu pour comprendre l’histoire et l’évolution urbaine de la ville. L’occasion aussi, pour François Deseille, de rappeler que l’accès à la Cité est gratuit. « Pas besoin de payer pour venir ici ! Seules les expositions du pôle culturel sont payantes ». Amis dijonnais, la Cité n’attend plus que vous !
