Audace, culot, hardiesse : appelez ça comme vous voulez. Pour lancer une marque de montres à son nom, du haut de ses 21 ans, Fabien Bardy ne manque d’aucune de ces qualités.
Fabien le hardi
Etudiant en Staps la semaine, responsable du drive au supermarché du coin le week-end, entraîneur d’une équipe de foot U11, fan de karting et d’automobile, champion d’échecs, pianiste à ses heures : fils d’une prof et d’un informaticien, Fabien Bardy est loin de présenter le profil type du créateur d’entreprise. Et pourtant, à 21 ans seulement, il lance sa propre ligne de montres. Un défi fou. Ce sont précisément la richesse et la diversité de son parcours atypique qui l’ont amené à concrétiser ses ambitions et qui rendent sa première création unique. Le déclic est venu d’un client « pénible », prenant de haut le caissier juvénile – Fabien a alors à peine 19 ans. « Je me suis dit : “Je ne veux pas supporter ce genre de personne toute ma vie”. Il fallait que j’entreprenne.
L’idéal est de faire ce qui nous plaît, et j’ai regardé du côté de mes passions. Lancer une marque de voitures ? Il faut être réaliste. » C’est alors que son beau-père, Alain Servonnet, serial entrepreneur et membre du Ferrari Club de France, entre en scène. Celui qui deviendra son associé a fait poser une protection céramique sur son véhicule de collection : « C’est bluffant ! La carrosserie est un miroir, ça enlève toutes les micro-rayures, l’eau ne tient plus dessus… Un produit fiable, qui garantit une grande durabilité et se fixe sur tous types de matériaux ». Pourquoi ne pas l’appliquer, par exemple, sur un bijou ? Avec de la mécanique dedans, bien sûr.
« Derrière le produit, il y a une histoire »
La première montre à revêtement céramique était née, du moins dans la tête du Fontenois. « Entre le moment où tu veux faire une marque de montres et celui où tu le fais vraiment, il y a du boulot, des échecs. Certaines personnes te rient un peu au nez. » Qu’importe, quand on a une mentalité de sportif : « Ça aide à garder la tête sur les épaules. Quand t’as des bas, ça permet de souffler, d’avoir une plus grande combativité et, surtout, tu n’as pas peur de l’échec. » Son beau-père lui offre aussi un soutien précieux : « Au-delà du financier, du réseau, il apporte cette crédibilité, cette expérience que je n’ai pas. »
Côté design, c’est en multipliant les tests que Fabien a réussi à faire l’unanimité lors de l’étude de marché et à séduire les bijoutiers locaux, de la Toison d’Or à Quetigny. « Je l’ai interprété comme une œuvre, c’est pour ça que j’ai fait la boîte en premier choix des matériaux, des couleurs, de l’emplacement, logo… » Un bleu profond, comme celui de sa voiture, un cadran rond comme un ballon, un coffret noir et blanc qui évoque l’échiquier ou le piano… « Derrière le produit, il y a une histoire et il y a de la vie. Même à 21 ans, t’as un peu d’expérience. Je suis très jeune, mais j’ai une personnalité. » Au cas où on en douterait encore.
Fabien le hardi
Fabien le hardi
Instagram @fabienbardyofficiel

Une montre collector
Le bijou est pensé, conçu comme un objet premium, avec le souci du moindre détail. « La protection céramique, qui fait la différence, mais aussi un mouvement suisse, à quartz, de l’usine Ronda, un verre saphir – ce qui se fait de mieux –, une étanchéité de 50 mètres, un bracelet maillé noir en acier inoxydable, interchangeable, pour proposer par la suite de le personnaliser, les inscriptions gravées au laser… ». Tirée à seulement 200 exemplaires, la montre, dévoilée au grand public le 25 novembre au circuit de Dijon-Prenois, sera vendue au prix de 690 euros. À découvrir sur monsieurenbourgogne.com ainsi que nos réseaux sociaux, et à gagner pour les fêtes de Noël.
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